Défense des animaux et du mode de vie végétal...
La "marche pour la vie" a rassemblé plusieurs milliers de personnes à Paris, dimanche 19 janvier 2025, pour marquer leur opposition à l'avortement et à toute légalisation du suicide assisté ou de l'euthanasie. Selon la préfecture de police, 4.300 manifestants étaient présents, bien que les organisateurs aient revendiqué 15.000 participants. Ce rassemblement, organisé chaque année autour de l'anniversaire de la promulgation de la loi Veil en 1975, avait pour slogan cette année : "50 ans de défense de la vie".
Le cortège, composé majoritairement de militants catholiques conservateurs, a défilé avec des messages tels que "IVG, ça suffit" et "euthanasie, loi du mépris". Le président de la Marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert, a dénoncé l'avortement comme "la première cause de mortalité en France pour l'espèce humaine", estimant que la loi Veil aurait conduit à l'exclusion de "plus de 10 millions de bébés".
Avant le début de la marche, des militantes du collectif féministe NousToutes ont brièvement perturbé l'événement en déployant une banderole portant le message "Les anti-IVG ont du sang sur les mains", avant d'être exfiltrées par le service de sécurité.
Les revendications des manifestants incluent l'instauration d'une échographie obligatoire dès la sixième semaine de grossesse, un délai de réflexion de trois jours avant toute IVG, ainsi que la promotion de l'accouchement sous X. Ils plaident également pour préserver le droit à l'objection de conscience des professionnels de santé.
Concernant la fin de vie, les manifestants ont exprimé leur rejet de toute légalisation de l'euthanasie ou du suicide assisté, et ont appelé à un plan national pour rendre les soins palliatifs accessibles à tous. Ce sujet reste en suspens après la dissolution de l'Assemblée nationale, qui a interrompu l'examen du projet de loi porté par le gouvernement Attal.
Cette mobilisation intervient alors que 243.623 IVG ont été enregistrées en 2023, une augmentation de 8.600 par rapport à l'année précédente. Malgré l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution en 2024, les associations féministes continuent de dénoncer la fragilité de ce droit et les attaques régulières qu'il subit.
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